Le conditionnement opérant fait en sorte qu’un animal répète ce qui lui est agréable et évite ce qui lui est désagréable. C’est ce sur quoi la majorité des techniques d’entraînement se basent.
Le renforcement positif prend de plus en plus de place dans ce monde, et la punition, de moins en moins! Est-ce que tout renforcement est nécessairement positif et toute punition négative?
Pas du tout!
Voici les quatre quadrants d’entraînement :
Le renforcement positif (R+) : on récompense les comportements qu’on aime d’une bonne chose, par exemple d’une gâterie, de l’attention ou d’un jouet. C’est ce sur quoi se base l’entraînement au clicker.
La punition négative (-P) : on enlève quelque chose de positif pour stopper un comportement qu’on n’apprécie pas. Par exemple, on cesse d’avancer si le chien tire en laisse pour voir un « ami » ou si « l’ami » s’en va.
La punition positive (+P) : on ajoute une mauvaise association à un comportement dérangeant, par exemple un coup de laisse si le chien jappe.
Le renforcement négatif (-R) : on enlève quelque chose de négatif à un comportement qu’on aime et qu’on veut encourager. Par exemple, les chiens avec un « choker » sont soulagés d’une pression à leur cou s’ils marchent sans tirer.
Et comme une illustration vaut mille mots :
de http://www.flickr.com/photos/lilita/6876627097/sizes/c/in/photostream/
Quand on parle d’entraînement sans correction, douleur ou intimidation, on parle d’entraînement qui se concentre sur le renforcement positif et la punition négative. Un tel entraîneur peut donc enseigner des actions ou des comportements positifs en les encourageant et en les renforçant tout en évitant de renforcer les comportements indésirables.
Lorsque vous rencontrez un entraîneur ou un maître-chien, demandez-lui ou elle dans quel quadrant ses techniques d’entraînement se concentrent. Voilà qui vous dira l’essentiel sur son approche en quelques mots! Et s’il ne les connaît pas, vous en saurez assez pour juger de sa compétence!